L’utilisation de l’aspirine pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires était controversée jusqu’à récemment. Depuis, plusieurs sociétés médicales recommandent de discuter de l’utilisation de l’aspirine en prévention primaire chez les adultes avec un risque cardiovasculaire élevé. Les patients à bas risque ne bénéficient probablement pas de l’aspirine au vu des effets secondaires (hémorragies digestives, accidents vasculaires cérébraux hémorragiques) qui peuvent excéder les bénéfices. L’aspirine devrait être recommandée en prévention primaire seulement chez les patients avec un risque cardiovasculaire à dix ans > 10% ou chez les patients diabétiques de plus de 40 ans présentant un autre facteur de risque cardiovasculaire, en tenant compte des contre-indications et des préférences des patients.
Partant de constats généraux sur le concept de la perception du risque, les auteurs résument dans cet article les connaissances actuelles relatives à la perception du risque lié au tabagisme. Une approche pluridisciplinaire (médicale de premier recours, de santé publique et anthropologique) permet d’en cerner la complexité, son utilité dans la pratique clinique quotidienne et les interrogations qui persistent quant à son usage et à son évaluation dans des projets de recherche.
Les fumeuses sous-estiment les risques du tabagisme sur leur santé, en particulier l’impact que peuvent avoir les effets anti-œstrogéniques et toxiques du tabac aux différents stades de leur vie de femme.
On peut notamment citer le risque d’infertilité lié au tabagisme qui est maintenant établi chez la femme, ou celui d’événements vasculaires thrombotiques artériels et veineux lors de l’association du tabac et de la pilule contraceptive. De nombreuses pathologies fœtales et placentaires sont liées au tabagisme maternel. Chez les femmes ménopausées, le tabac est associé à un risque ostéoporotique et cardiovasculaire augmenté.
Le médecin est en première ligne pour conseiller les fumeuses et leur proposer une aide et un soutien à l’arrêt adaptés à leur situation.
L’exposition à la fumée de tabac gêne une majorité de fumeurs et de non-fumeurs. Elle est cause de mort subite du nourrisson, de cancers du poumon et de maladies coronariennes. De 500 à 1000 en Suisse et de 3000 à 6000 personnes en décèdent chaque année en France. Les évolutions des connaissances scientifiques et des opinions publiques vont vers l’exigence d’une protection totale des non-fumeurs par une interdiction générale de fumer dans tous les lieux publics et les lieux de travail clos et couverts.
De récents rapports suisses confirment que les additifs dans les cigarettes sont des agents susceptibles d’augmenter la consommation et le potentiel de dépendance, et qu’une consultation de tabacologie spécifique pour les jeunes ne correspond actuellement pas à un besoin. Les études observationnelles montrent que le tabagisme est un facteur de risque de diabète, qu’une consommation faible de tabac augmente le risque de maladie, que le risque de cancer du sein chez les fumeuses passives est augmenté d’environ 30% et que la sécurité des substituts de nicotine sur le plan cardiovasculaire est confirmée. De nouvelles approches pharmacologiques sont explorées, parmi lesquelles figurent la varenicline, le rimonabant, le topiramate et le vaccin contre la nicotine.
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